SNACK BAR RHAPSODY

78 min, documentary, Quebec, Canada, 2017
Directed byNicolas Paquet
Produced byKarine Soucy / franC doc
LanguagesFrench
Short descriptionAlong the countryside roads, little white cabins attracts hungry people
Film subjects Food , Rural Life
Regis du cinemas, general

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Press reviews

C’est légèrement obsessif, pendant six mois y’a rien d’autres qui existe que faire des patates
frites!
Nathalie, propriétaire du casse-croute « Le Connaisseur » à Tadoussac La poutine trois viandes, c’est copieux? Un client

Film details

Synopsis

 

Along the countryside roads, little white cabins attracts hungry people. Craving for their “poutine”
and French fries, they keep coming back to their “cantine”, as they call those snack bars in
Quebec. Run by women working long hours everyday, everysummer, those places embodies a
strange summer ritual, a tradition standing against the fast food chains.

 

Équipe

 

Directed by : NICOLAS PAQUET
Cinematography : FRANÇOIS VINCELETTE et FRANÇOIS GAMACHE
Sound Recording : PHILIPPE SCULTÉTY, MÉLANIE GAUTHIER et GUILLAUME LÉVESQUE
Editing : NICOLAS PAQUET
Sound Editing : MÉLANIE GAUTHIER
Music : FRED FORTIN
Produced by : KARINA SOUCY / franC doc

 

Partenaires financiers

 

SODEC, crédit d’impôt cinéma et télévision

Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ)

SODEC (Société de développement des entreprises culturelles)

ACIC / ONF (Aide au cinéma indépendant du Canada – Office national du film du Canada)

Crédit d’impôt pour production cinématographique et magnétoscopique canadienne

UNIS tv

PRIM (Productions Réalisations Indépendantes de Montréal)

Radio-Canada

franC doc

Les Films du 3 mars

 

Director's statement

En 2010, je me suis assis pendant de longues heures au comptoir du casse-croute « Poivre et
sel » de Malartic. C’était lors du tournage de mon premier long métrage, La règle d’or. J’y ai
découvert un lieu hautement cinématographique. Et un élément crucial du tissu social. L’idée
d’un nouveau film a germé. De retour dans mon patelin kamouraskois, je passais chaque jour
devant la Cantine Chez Mimi. Un jour je suis entré pour y manger une poutine. Mimi et ses
habitués m’ont immédiatement charmé.

 

J’ai longé le fleuve sur les deux rives pour trouver le deuxième décor idéal afin d’illustrer la vie
rurale quand elle est belle, vivante, mais aussi menacée. C’est à Tadoussac que mon regard
s’est posé, sur le plus que charmant camion du casse-croute Le connaisseur. Je ne me doutais
pas à quel point Nathalie, la propriétaire, se démenait pour assurer une longue vie à cette
institution. Elle avait repris les rennes du petit commerce des mains de M. Lapointe, une légende
qui venait d’y passer 40 ans!

 

Pour moi, le film se devait d’être d’abord une rencontre humaine et le dévoilement d’un pan de
notre identité québécoise. J’étais étonné qu’aucun documentaire d’auteur n’ait exploré ce monde
si insolite et authentique à la fois. Oui, la poutine est là, les cantines tournent autour de cette
icône. La caméra elle révèle l’arrière-scène, celle que les passants et les touristes ne peuvent
découvrir.

 

Comme pour mes films précédents, Esprit de cantine s’inscrit dans ma démarche pour le
déploiement d’une cinématographie qui déjoue les préjugés en illustrant la ruralité comme elle
peut aussi être : dynamique et pleine d’avenir. Tout n’est pas dévitalisation, exode et perte
d’emplois.

 

Comme la sauce sur la poutine, je cherchais une musique qui saurait lier le propos avec
sensibilité et puissance. Fred Fortin a répondu à l’appel et a composé une trame aux accents
folk/country pas du tout stéréotypée et qui colle à merveille à la vitalité des protagonistes. Dans
son shack du Lac, les notes du duo Fortin-Joly ont mijoté pour le plus pur plaisir de nos oreilles.

 

Au final, j’aspirais à créer un film qui s’écoute avec le sourire. Exploration de la poésie du
territoire, en continuité avec mon film précédent Les sucriers. Je pourrais dire que ces deux
projets forment dans ma cinématographie une phase que j’appellerais « cabanes » : à sucre, à
patates,… à suivre.

Direction

Nicolas Paquet

Nicolas Paquet is the co-founder of franC doc, a production company based in the Lower St. Lawrence region of Québec. He produced the documentaries Verdoyant pure laine (2006) and A beau venir qui part de loin (2007), both set in rural areas. In 2009, he directed his first film, L’âme d’un lieu – autopsie d’une boulangerie, folllowed by the feature documentary La règle d’or (The Golden Rule) in 2011. Filming small isolated places, he is searching for beauty, even in the darkest stories of our time.

 

Filmography

 

Esprit de cantine (2017 / 77 min)

Sugar Shack Tales (2016 / 14 min)

Living Like the Land (Ceux comme la terre) (2014 / 73 min)

The Golden Rule (La Règle d’or) (2011 / 75 min)

L’âme d’un lieu – autopsie d’une boulangerie (2009 / 30 mi